Brève
Terrorisme : si ça peut rapporter…

Ericsson, le trust de la téléphonie, a reconnu avoir versé des pots-de-vin à des organisations armées en Irak, y compris à Daech, jusqu’en 2018-19. À l’époque, l’entreprise suédoise payait des intermédiaires pour pouvoir acheminer du matériel sur ses chantiers dans des zones contrôlées par les bandes armées islamistes. Le cimentier français Lafarge faisait la même chose en Syrie.
Financer le terrorisme, ce n’est pas un problème pour les capitalistes s’ils le jugent nécessaire pour leurs affaires.