Qui sème le vent...

Mardi 15 avril, le « train de la colère » est monté à Paris pour dénoncer la dégradation des lignes Paris-Clermont-Ferrand et Paris-Orléans-Limoges-Toulouse et les retards interminables. 

A l’issue de la rencontre au ministère des transports, les élus étaient remontés. P. Coste, président LR du département de la Corrèze se disait « prêt à bloquer le TGV ». « Nous demandons simplement un peu de respect », renchérissait O. Bianchi, maire PS de Clermont-Ferrand et F. Aguilera, maire LR de Vichy. 

Pourtant tous ces politiciens ont soutenu les différents gouvernements, de droite et de gauche, qui depuis plusieurs décennies sont responsables du sous-investissement chronique de l’Etat à la SNCF. 

Alors ils peuvent bien jouer les vierges effarouchées aujourd’hui, ce n’est pas sur eux que l’on pourra compter pour changer les choses demain.