business entre massacreurs

Trump a reçu en grande pompe le dirigeant de l’Arabie Saoudite, Mohamed Ben Salman. Il y a quelques années, les États-Unis avaient pris – uniquement en public - leurs distances avec lui après qu’il a fait assassiner un journaliste américano-saoudien. Aujourd’hui, ils cherchent à renforcer les relais de leur politique au Moyen-Orient, et à éviter que l’Arabie Saoudite ne se rapproche trop de la Chine.

Alors Trump a salué le « bilan incroyable en matière de droits humains » du prince héritier, dans un pays qui opprime les femmes et traite les travailleurs immigrés comme des esclaves. Ce qui n’est pas pour gêner les dirigeants de la première puissance impérialiste mondiale.

Et surtout Trump lui a promis une coopération renforcée dans le domaine du nucléaire et de l’IA et la livraison d’avions de combat F-35, en lui reconnaissant le statut d’« allié majeur non membre de l’OTAN », sans parler des affaires immobilières que la famille Trump envisage en Arabie Saoudite…