Erdogan fait enfermer son principal opposant

Ekrem Imamoglu, le maire d'Istanbul, et une centaine de membres de son parti, le CHP qui se revendique du kémalisme, ont été arrêtés pour « corruption » et « soutien à une organisation terroriste ». Après avoir arraché la mairie au parti du pouvoir en 2019, il apparait comme pouvant battre Erdogan, l'actuel président, à l’élection de 2028, même si ce dernier bourre les urnes encore plus que d’habitude. L'opposition qui crie au coup d'État.

Imamoglu et son parti sont certainement des rivaux d’Erdogan, mais les travailleurs n'ont rien à en attendre. Contre les effets de la crise économique et la rapacité du patronat, ils ne pourront compter que sur leurs propres forces pour imposer leurs droits et leurs revendications.