Urgences : économies criminelles07/12/20242024Brèves/medias/breve/images/2024/12/manif_hosto_Flickr.jpg.420x236_q85_box-0%2C53%2C1024%2C630_crop_detail.jpg

Leur société

Urgences : économies criminelles

Illustration - Urgences : économies criminelles

Un an après la mort d’un homme de 25 ans aux Urgences de l’hôpital d’Hyères, dans le Var, un rapport de l’Inspection des affaires sociales confirme que ce décès aurait pu être évité si le patient, qui développait un choc septique lié à un méningocoque, avait été diagnostiqué et pris en charge plus vite.

Or son bilan sanguin, qui devait aller au laboratoire à Toulon, n’avait pas été fait assez tôt et le patient était resté sur un brancard dans un couloir pendant des heures. Ce jour-là les Urgences étaient débordées, mais le transfert vers d’autres hôpitaux du département n’était pas non plus envisageable « car ils étaient aussi sous tension ».

À force d’économies criminelles, les soignants et les patients subissent ce type de situation qui n’ont plus rien d’exceptionnel, pendant que l’État, qui a organisé ce naufrage, s’en lave les mains.

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