Yara (Montoir de Bretagne) : Pollueur et licencieur  :  en toute impunité24/04/20242024Brèves/medias/breve/images/2024/04/Yara.jpg.420x236_q85_box-0%2C96%2C606%2C437_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Yara (Montoir de Bretagne)

Pollueur et licencieur  :  en toute impunité

Illustration - Pollueur et licencieur  :  en toute impunité

Le 29 mars un incident technique avait eu pour conséquence le rejet dans la Loire d’eaux industrielles chargées en azote. La préfecture de Loire-Atlantique vient de prononcer un arrêté signifiant à l’usine Yara un délai de six à neuf mois pour vider la totalité du bac contenant de l’ammoniac.

Une association de riverains questionne la faisabilité technique et humaine. Il faut dire que l’usine, classée Sévéso seuil haut, qui produit près de 600 000 tonnes d’engrais par an à partir de nitrate d’ammonium, est régulièrement pointée du doigt pour ses rejets dans la Loire et dans l’atmosphère de composés polluants. Elle est mise en demeure depuis 2020 de mettre ses installations en conformité mais ne le fait pas au vu du faible niveau des sanctions encourues.

De plus, Yara, qui prévoie de convertir le site en terminal d’importation a annoncé en octobre dernier son intention de licencier 139 des 171 salariés.

Yara licencie et pollue avec une quasi-impunité dans le mépris le plus total des salariés et des habitants environnant en continuant à faire marcher sa machine à profit. Seul un contrôle de la production par les travailleurs à l’intérieur comme au dehors, pourrait prémunir contre de tels agissements.

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