Communiqué
Communiqué de Guillaume Perchet
Pour les salaires, il faut prendre sur les profits !
Après LU, après Turboméca et bien d'autres encore, ce sont les travailleurs de Dassault Mérignac et Martignas qui ont débrayé, jeudi, pour les salaires. Chez Dassault, la direction ne propose, elle aussi, que des miettes : 1 % d'augmentation générale. C'est scandaleux et la colère des travailleurs de Dassault est, elle aussi, justifiée !
L'inflation annuelle, selon les chiffres biaisés du gouvernement, est déjà bien au-dessus, à 2,5 %. Mais tout le monde a pu constater que c'est ,en fait, bien plus. Les associations de consommateurs la chiffrent à près de 5 %. Le patronat répercute la moindre hausse des coûts sur les prix. Et en bloquant les augmentations salariales à 1 %, il augmente scandaleusement ses marges sur le dos des salariés. C'est une autre manière, pour lui, de s'enrichir ; c'est une autre manière de faire payer la crise aux travailleurs. Et c'est comme cela que les profits et les dividendes distribués aux actionnaires se chiffrent par dizaines de milliards.
Pour que les revenus des travailleurs et des classes populaires ne soient pas réduits à la portion congrue, il faudra imposer l'échelle mobile des salaires, c'est-à-dire l'indexation automatique des salaires sur les prix contrôlés par la population. Et c'est par une lutte collective de l'ensemble des travailleurs qu'on y arrivera. C'est une question vitale !