Avec Nathalie Arthaud faisons entendre les exigences du monde du travail21/03/20172017Communiqués/static/common/img/contenu-min.jpg

Communiqué

La Réunion

Avec Nathalie Arthaud faisons entendre les exigences du monde du travail

Le week-end dernier, Hamon a critiqué « le parti de l’argent », visant Le Pen, Fillon et Macron.

Il est vrai que Le Pen, qui avait sous-estimé son patrimoine pour échapper à l’impôt sur la fortune, est une bourgeoise. Rien qu’en voulant diviser travailleurs français et étrangers, elle sert le grand patronat.

Fillon et Macron ne se cachent pas, eux, de vouloir servir les riches. Allégement ou suppression de l’impôt sur la fortune, hausse de la TVA, attaques contre les retraites, ou encore suppression de postes dans le secteur public : tout leur programme est destiné aux privilégiés.

Mais quelle politique portent Hamon et Mélenchon ? Le PS a l’habitude de faire des promesses électorales… avant de les renier. Dans un meeting à Bercy, Hamon s’est moqué de Macron : « Vous êtes chômeurs ? Créez votre entreprise ! Vous êtes pauvres ? Devenez milliardaires ! ». Mais, en guise de « futur désirable », Hamon promet un revenu universel qui se réduit avant même l’élection ; autrement dit : « Vous êtes pauvres ? Restez pauvres ! ». Non merci !

Quant à son ex-compagnon du PS, Mélenchon, sa VIe république est une duperie. Car, classe politique « dégagée » ou pas, ceux qui exercent le pouvoir réel seront toujours là : les Arnault, Bettencourt ou Drahi ne tiennent pas le pouvoir des élections ou de la Constitution, mais du capital.

Aucun des principaux candidats ne met en cause le pouvoir capitaliste et la guerre sociale menée par les grands actionnaires.

En 2016, les seules entreprises du CAC 40 ont réalisé 76 milliards d’euros de profits. Combien de suppressions de postes, de pauses rognées, d’heures non payées, de cadences accrues, de maladies professionnelles, voire d’accidents du travail, a-t-il fallu pour cela ?

Quant à l’État, il a su trouver, par le pacte de responsabilité, 41 milliards d’euros de cadeaux au patronat chaque année. Au prix de quelles économies sur les hôpitaux, les écoles, les retraites ou les collectivités locales ?

Alors, non, l’élection présidentielle ne fera « dégager » aucun des vrais maîtres de la société.

Mais elle a une utilité : se faire entendre. C’est le sens de la candidature de Nathalie Arthaud. Elle ne se présente pas en disant : « Votez pour moi, je changerai les choses. » Elle dit : « Ensemble, faisons entendre les exigences du monde du travail. »

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