- Accueil
- Île de la Réunion
- Les travailleurs n'ont pas à payer l'incurie de la gestion des capitalistes
Communiqué
La Réunion
Les travailleurs n'ont pas à payer l'incurie de la gestion des capitalistes
L'épidémie de Coronavirus frappe aujourd'hui tous les pays faisant des dizaines de milliers de morts.
Dans les pays riches, les hôpitaux se sont retrouvés au bord de la saturation, parfois même débordés par l'afflux de malades.
En France, tous les gouvernements n'ont eu pour politique que de supprimer des dizaines de milliers de lits et d'emplois de soignants. Ils ont fermé les hôpitaux et cliniques de proximité au prétexte de réduire les dépenses de l'État. Soignants et malades paient au prix fort ce choix aujourd'hui.
Partis et gouvernements de la bourgeoisie considèrent en effet les dépenses de santé comme un poids dans le budget de l'État, pas comme les milliards donnés au patronat à fonds perdu, pas comme les dépenses militaires.
La priorité pour eux, ce sont leurs affaires et leurs profits. Peu importe que le droit à la santé soit remis en question pour la population.
Dans les pays pauvres exploités par les pays riches, les budgets consacrés à la santé sont totalement insuffisants pour permettre aux classes pauvres de se soigner. S'ajoutent à cela le non-accès à l'eau potable, l'absence de toilettes, les logements indignes et la misère généralisée pour de larges de pans de la population.
Tout cela n'a rien de fatidique. Il est le résultat d'un système mondial, le système capitaliste, basé uniquement sur la recherche maladive du profit et qui ne profite qu'à une infime minorité de parasites et d'accapareurs des richesses produites par la classe ouvrière.
Un système totalement livré à l'arbitraire des plus riches, fonctionnant de façon anarchique, non pas planifiée en fonction des besoins de l'humanité, où toutes les nations s'ignorent et se retranchent derrière leurs frontières nationales au lieu d'agir en commun face à l'épidémie virale.
On nous parle de la folie d'un Trump ou d'un Bolsonaro niant le danger du Conoravirus, mais le patronat français et le gouvernement français, et réunionnais, ne valent pas mieux, eux qui poussent aujourd'hui à la reprise du travail alors que le fléau viral court toujours, montrant ainsi que pour eux, aujourd'hui autant qu'hier et pas moins que demain, une seule chose compte : réarmer la pompe à profits et tant pis si les soldats-prolétaires tombent sur le champ de bataille pourvu que leurs coffres se remplissent à nouveau.
Alors tout cela montre pour les travailleurs que la lutte pour préserver leur vie est incompatible avec le maintien en vie du système capitaliste.
En finir avec le pouvoir des patrons sur la société, voilà ce qui est à l'ordre du jour. La bourgeoisie montre une fois de plus son incapacité congénitale à répondre aux besoins vitaux de l'humanité. Il faut lui retirer le pouvoir de nuire !