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Communiqué
La Réunion
Refusons d’être Les misérables !
40 % de taux de pauvreté, 23 % de la population bénéficiaire des minimas sociaux, plus de 30.000 logements encore privés d’eau chaude et plus de 6000 n’ont pas de douches ou de baignoires à l’intérieur, 33240 logements précaires ; 40 % de logements montrent des signes d’humidité, 300 à 400 de personnes connues qui n’ont pas de domicile, etc.
Le dernier rapport de la Fondation Abbé Pierre est accablant pour La Réunion !
La Réunion bat les (mauvais) records de France pour la pauvreté, le mal-logement et le chômage.
Ici, comme dans le reste de la France d’ailleurs, la précarité et la pauvreté grandissent en même temps que des grosses fortunes s’entassent entre les mains d’un minorité de grands bourgeois.
Le chômage, la pauvreté, la précarité ne sont pas une fatalité. Ils sont la conséquence de cette économie complètement folle qui fait que, par exemple, 10 % des plus démunis à La Réunion peinent à vivre avec au plus 585 euros par mois alors que les grandes familles et entreprises capitalistes font dans le luxe dans tous les sens du terme.
Un Bernard Arnault dépense 130 millions d’euros pour un seul yacht. Un Pinault s’est offert un hôtel particulier à Paris pour 52 millions.
De l’argent, il y a en aurait pour satisfaire les besoins élémentaires des classes populaires.
Pour preuve, ces patrons qui prétendent à longueur d’année qu’ils sont toujours au bord de la catastrophe, qu’ils sont incapables d’augmenter les salaires, voire sont contraints de licencier ; ces patrons qui se sentent obligés d’aller ne pas payer leurs impôts au Luxembourg et qui, vivant des cadeaux de l’État, ont trouvé des centaines de millions en un claquement de doigts pour la Cathédrale Notre-Dame de Paris.
Il reste aux travailleurs à aller chercher l’argent qu’il faut là où il est : dans les poches du grand patronat !
Jean Yves PAYET, porte-parole de Lutte ouvrière La Réunion, candidat à l'élection européenne