TUNISIE, ÉGYPTE : LES EXPLOITÉS ONT À LUTTER POUR LEURS PROPRES INTÉRÊTS04/02/20112011Communiqués/static/common/img/contenu-min.jpg

Communiqué

TUNISIE, ÉGYPTE : LES EXPLOITÉS ONT À LUTTER POUR LEURS PROPRES INTÉRÊTS

Parties, de la Tunisie, les révoltes des classes populaires se sont répandues comme une traînée de poudre dans d'autres pays du monde arabe : l'Algérie, l'Égypte, le Yemen.

Toutes se lèvent contre la misère, le chômage mais aussi contre les régimes dictatoriaux qu'ils subissent depuis des décennies.

En Tunisie la colère populaire a poussé Ben Ali hors du pouvoir. Quant à Moubarak en Égypte, son heure est sans doute très proche.

Ces dictateurs se sont enrichis et ont enrichi leur clan et leur famille. Ce sont des chefs mafieux mais pas seulement. Il sont ou ont été les garants des intérêts économiques des trusts capitalistes et, sur le plan politique, les serviteurs locaux des grandes puissances.

Les dirigeants de ces grandes puissances comme Sarkozy ou Obama pérorent « contre la violence ». Quelle hypocrisie de leur part alors que les États qu'ils représentent ont soutenu diplomatiquement, militairement, financièrement ces dictatures pendant toutes ces années !

En Tunisie comme en Égypte, les dirigeants du monde impérialiste sont à la recherche de nouveaux pouvoirs à visage plus « démocratique » capables de juguler les révoltes pour qu'elles ne s'étendent pas davantage.

Les classes populaires ont raison de se méfier des hommes de paille que les pays impérialistes veulent hisser au pouvoir, pour la plupart issus de ces dictatures vomies par elles, comme elles auraient raison de se méfier des hauts gradés des armées qui hier encore obéissaient, les doigts sur la couture des uniformes, à Ben Ali ou à Moubarak.

Dans les combats qui se mènent les travailleurs ont intérêt à participer avec leurs propres objectifs en mettant en avant leurs revendications de classe.

Notre solidarité de travailleurs va aux révoltés de Tunisie, d'Égypte et à ceux d'autres pays. Car par delà des frontières, les travailleurs ont le même intérêt à se débarrasser d'un système économique où l'argent est roi et ceux qui le possèdent sont les maîtres de la société.

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