Communiqué
Non aux attaques contre l'enseignement !
Je m'associe à toutes les formes de protestation qui ont lieu contre les suppressions de postes d'enseignants dans le premier degré, d'heures dans les collèges et lycées ainsi que contre les fermetures de classe.
C'est le cas de la journée de grève et de manifestations dans l'Aisne du 23 février, jour où le conseil départemental de l'Éducation nationale doit discuter de la suppression des postes dans le premier degré.
Ces suppressions correspondent à la volonté du gouvernement de réduire le déficit en prenant sur les services à la population. Que les instituteurs ou les enseignants de collège aient plus de difficulté à faire progresser les enfants ou les jeunes qu'ils ont en face d'eux, ou que ces derniers aient plus de mal à suivre n'entre pas dans l'arithmétique de ceux qui prennent ces décisions.
Parents, enseignants nous ne devons pas accepter que, sous prétexte du remboursement d'une dette dont la population laborieuse n'est pas responsable, l'accès à l'éducation soit rendu plus difficile.
Il faut imposer le maintien des postes et des heures d'enseignements et c'est une question de rapport de force.