L'industrie du luxe court après le profit20/05/20092009Communiqués/static/common/img/contenu-min.jpg

Communiqué

Poitiers (Vienne)

L'industrie du luxe court après le profit

« L'annonce du licenciement des 43 travailleurs de la SOPIM suite à la liquidation de cette entreprise localisée à Poitiers, et spécialisée dans la maroquinerie de luxe, a de quoi révolter.

En effet, celle-ci faisait partie, jusqu'en 2007, de la société Lancel, filiale elle-même de la compagnie financière suisse Richemont. Ce groupe capitaliste qui possède, entre-autres, les marques de luxe Cartier, Mont-Blanc, Old England, ..., et qui affichait pour le précédent exercice un bénéfice de 1,6 milliard d'euros, entend maximiser encore ses profits. En revendant la SOPIM, Lancel, qui restait son client exclusif, entendait ne pas supporter la charge financière des licenciements actuels, qui furent prémédités.

C'est à Lancel, c'est à dire aux actionnaires de la Holding Richemont, d'assumer leurs responsabilités dans la situation actuelle et de prendre sur leurs profits pour maintenir les emplois. Tout cela illustre l'urgence de mesures autoritaires que les travailleurs devront prendre à l'encontre des licencieurs, comme la levée du secret commercial et bancaire pour contrôler les comptes des groupes capitalistes et l'interdiction des licenciements sous peine de réquisition. »

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