Lutte ouvrière - Le camp des travailleurs

Je m’appelle Adèle Kopff. Je suis enseignante.  
Dans la Drôme, où je milite, des nervis d’extrême droite ont utilisé fin novembre le prétexte de la mort d’un jeune dans un bal pour organiser une descente, armés de barres de fer, dans le quartier populaire de la Monnaie, à Romans-sur-Isère.
Cette violence a été encouragée par le climat entretenu par les politiciens macronistes, LR et RN, qui ont profité de ce fait-divers pour déverser leur fiel, en assimilant délinquance, immigration et travailleurs de ce quartier ouvrier.
Cette campagne xénophobe permanente me révolte ! Les habitants de la Monnaie font partie de la classe ouvrière, qui crée toutes les richesses de la société : ce sont des travailleurs, en activité, à la retraite, au chômage, ou alternant des petits boulots précaires, ouvriers, agents d’entretien, soignants, aides à domicile, techniciens, téléconseillers, travailleurs de la logistique...
Les politiciens du gouvernement, de droite et d’extrême droite cherchent à nous diviser. La gauche, quant à elle, a abandonné depuis longtemps l’internationalisme ouvrier, pour défendre le drapeau bleu-blanc-rouge et les valeurs de la république. Avec cette liste aux Européennes, nous voulons dire que la classe ouvrière, en affirmant ses intérêts politiques, est la seule force capable de faire reculer les idées xénophobes et racistes.