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Elections européennes 2024

Lutte ouvrière - Le camp des travailleurs

Charline JOLIVEAU

Employée de banque
Paris

Je m’appelle Charline Joliveau. J’habite Paris, j’ai 58 ans.
Je travaille dans une banque filiale d’un grand groupe et je milite à la CGT. 
L’an dernier, les banques françaises ont déclaré 28 milliards de bénéfices cumulés. Cela pourrait financer 700 000 emplois payés 2000 euros net, cotisations comprises.
Pourtant, chaque année, elles suppriment des milliers d’emplois.
Là où je travaille, les services administratifs ont été les plus touchés. Les nouvelles technologies informatiques ont automatisé certains travaux. Mais d’autres sont sous-traités dans des entreprises où les salaires sont inférieurs et les conditions de travail plus difficiles.
Il y a aussi eu des fermetures d’agences. Quand une agence ferme, cela supprime des postes d’employés de banque, mais aussi de personnel de ménage, de transporteurs de fonds, de livreurs de courrier, de techniciens d’entretien.
Les clients font des kilomètres pour trouver une agence et les communes doivent financer le maintien des distributeurs de billets.
Le seul objectif des patrons, c’est de faire plus de profits, et tant pis si toute la société s’en porte plus mal.
Si les employés qui gèrent les opérations au quotidien prenaient les décisions, ils le feraient dans l’intérêt de tous.
Les guichetiers, informaticiens, juristes… qui travaillent dans les banques pourraient aussi contrôler les comptes de ces affairistes qui rachètent des entreprises à bas prix et licencient après s’être enrichis, comme chez Camaïeu ou Habitat. 
Nous saurions le montant des bénéfices et où va l’argent.

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