Lutte ouvrière - Le camp des travailleurs

Je m’appelle Delphine Briday. J’ai 32 ans, et je travaille à l’hôpital de la Croix-Rousse, à Lyon, depuis 2009, d’abord dans les cuisines puis en tant qu’infirmière. J’ai toujours été révoltée par cette société profondément injuste, où une minorité exploite l’humanité et s’accapare toutes les richesses.
Travailler à l’hôpital n’a fait que renforcer cette colère : d’une part l’accès aux soins est de plus en plus difficile pour les classes populaires, et de l’autre les conditions de travail se durcissent, avec les journées de travail qui s’intensifient et se rallongent.
Les gouvernements successifs ont fait de l’hôpital une usine où il faut réduire les coûts. À chaque étage, dans chaque service, il faut limiter les soins et faire partir les patients de plus en plus vite. Cette logique comptable est désastreuse : c’est une politique criminelle, que les directions des hôpitaux tentent de justifier par la nécessité de rembourser les dettes contractées auprès des banques.
Mais, dans une société organisée pour transformer toutes les richesses créées par les travailleurs en profits pour les capitalistes, comment imaginer un avenir meilleur pour l'hôpital sans renverser leur pouvoir ? Les progrès scientifiques devraient déjà bénéficier à chacun mais, pour qu’ils profitent à tous et partout, il faudra renverser la dictature de la finance !