Elections européennes 2024
Lutte ouvrière - Le camp des travailleurs
Fanny QUANDALLE
Je m’appelle Fanny Quandalle et je suis employée par La Poste à Bordeaux.
A l’échelle du monde, on mesure le fossé qui se creuse entre les pays riches et les pays pauvres. Mais il se creuse aussi ici.
Bordeaux est une grande agglomération, l'une des plus riches du pays, avec de grandes entreprises, comme Dassault, Thales, Airbus, dans lesquelles les profits battent des records.
Mais, à l’opposé, les conditions de vie des travailleurs sont en chute libre. Le logement des travailleurs se dégrade à grande vitesse et les cités partent à la dérive. Aux Aubiers, la cité la plus populaire de Bordeaux, il a fait cet hiver 12°C dans certains logements, 28 dans d’autres. Dans certains, il n'y avait de l'eau chaude qu’un jour sur deux. Et les bailleurs osaient répondre qu’ils n’y pouvaient rien, provoquant la légitime colère des résidents.
Au Grand Parc, un autre quartier de Bordeaux, on constate la même dégradation : dans certaines familles, les parents se privent de repas pour que leurs enfants mangent à leur faim. Nombre de jeunes estiment que cette société n’a rien à leur offrir et partent en vrille, plongent dans les trafics et la débrouille individuelle.
Heureusement, il y a bien des travailleurs qui relèvent la tête et cherchent à se battre. Et je pense que c’est la voie à suivre… Nous n'avons rien à attendre de ceux qui dirigent cette société, les grands patrons et le gouvernement à leur botte. Demain comme hier, ce que les travailleurs obtiendront, ils l’arracheront au travers de leurs luttes collectives, avec la conscience que l’avenir c’est une société collective.
Télécharger la vidéo