Lutte ouvrière - Le camp des travailleurs

Bonjour, je suis Guillaume Perchet. Je vis, je travaille à Mérignac, en Gironde. Dans cette ville, il y a de nombreuses entreprises qui travaillent pour le secteur de l'armement. Il s'agit d'Ariane de Thales, de Dassault, qui y emploient des milliers et des milliers de salariés. Les actionnaires de ces entreprises sont à la fête. Le cours des actions de Dassault et de Thales a augmenté de plus de 50 % depuis le début de la guerre en Ukraine. Les carnets de commandes sont plein à ras bord et chaque mois ces entreprises annoncent de nouveaux records de bénéfices.
Pour les salariés, ce n’est pas la même chanson. Pour les salariés, c'est le sous-effectif permanent, des burn-out à répétition. C'est l’accélération des cadences, l'augmentation du temps de travail et la mise en place d'équipes.
Alors, les actionnaires le disent, la guerre est pour eux une opportunité, une opportunité qui génère des milliards et des milliards de bénéfices supplémentaires. Ils transforment en or le sang des champs de bataille. La moindre des choses, ce serait que ces bénéfices soient confisqués et que ces entreprises soient réquisitionnées.
Mais, pour en finir avec la barbarie que génère la société capitaliste, il faudrait que les travailleurs chassent les capitalistes qui sont à la tête des entreprises et à la tête de la société. Il faudrait que les travailleurs prennent le pouvoir et réorganisent l'économie en fonction de leurs intérêts, en fonction de leurs besoins.