Lutte ouvrière - Le camp des travailleurs

Je m'appelle Isabelle Bonnet et je suis enseignante en lycée professionnel à Marseille. Contrairement à ce que prétendent les ministres successifs, on manque de personnel, d'enseignants dans les écoles, les collèges, les lycées, et on continue d'y diminuer les heures d'enseignement. La nouvelle réforme de l'enseignement professionnel réduit encore la culture générale des jeunes qui préparent un bac pro, alors qu'ils en ont tant besoin.

Ce qui me révolte aussi, c'est aussi l'état des transports ou du logement, dans cette ville pauvre. Les transports sont bien insuffisants pour desservir les quartiers populaires. Quant au mal-logement, on se souvient de l'effondrement des immeubles de la rue d'Aubagne : eh bien rien n'a changé ! Pour des dizaines de milliers de familles, c'est toujours l'insalubrité, et parfois la rue.
 
Ici, l'appauvrissement de la population est de plus en plus visible. Mais à l'autre bout on voit des dynasties familiales originaires de Marseille qui ont prospéré, sont devenues riches à milliards, et aujourd'hui elles sont à la tête de groupes comme la Sodexo, ou Onet.

Oui, une société organisée par les travailleurs qui produisent ces richesses ne laisserait personne vivre dans la misère ou à la rue, et offrirait un tout autre avenir à la jeunesse populaire !

Voter pour la liste Lutte ouvrière ne pourra pas l'imposer, mais au moins elle en affirmera la nécessité.