Lutte ouvrière - Le camp des travailleurs

Bonjour, je m’appelle Josefa Torres. J’habite en région parisienne, à Choisy-le-Roi, une ville ouvrière qui, d’année en année, voit disparaître ce qu’il restait d’usines, comme Renault par exemple.
Je travaille dans une commune voisine, à Vitry-sur-Seine, dans une usine de production pour l’industrie pharmaceutique, plus précisément dans un laboratoire de contrôle qualité. 
Depuis quarante ans que je travaille dans cette entreprise, j’ai pu vérifier que les médicaments et donc la santé sont pour les riches actionnaires une marchandise comme les autres. Chaque décision est prise en fonction du profit qu’elle apporte ou apportera. Il n’y a rien de scientifique là-dedans.
Les médicaments et la santé devraient être des biens communs à toute l’humanité. Mais, tant qu’ils resteront dans les mains des capitalistes, ce sont la finance, la rentabilité, la profitabilité qui primeront, aux dépens de l’intérêt collectif. 
Pour moi, le seul remède pour éliminer cette maladie de la société qu’est le capitalisme est que nous, les travailleurs, prenions en main les moyens de production. C’est nous qui fabriquons tout, alors c’est à nous de décider de ce qu’il est nécessaire de produire et des moyens à employer pour que toute l’humanité y ait accès.