Lutte ouvrière - Le camp des travailleurs

Je m’appelle Kelig Lagrée, j’habite à Hennebont, où je suis enseignante dans un collège public. Dans la région de Lorient où je vis, les conditions de vie de la population laborieuse se dégradent. Il est de plus en plus difficile pour les travailleurs de se loger. Les prix s’envolent mais les salaires sont loin de suivre. 
C’est vrai pour les nombreux travailleurs de l’agro-alimentaire, dont les conditions de travail sont très pénibles. Beaucoup témoignent de l’usure liée aux cadences dans les abattoirs ou les usines de transformation du poisson, et cela bien avant l’âge de la retraite.
Les profits sont bien au rendez-vous pour les grandes entreprises. C’est notamment le cas à l’arsenal de Lorient, qui a doublé sa production de bateaux de guerre, vendus aux quatre coins de la planète. Les menaces de guerre généralisée sont une opportunité de profits assumée pour les industriels de l’armement.
En nous battant collectivement pour défendre nos intérêts, nous avons la force de nous opposer à l’exploitation et à la marche à la guerre qui nous menace, car ce sont les travailleurs qui font tourner toute la société.