Lutte ouvrière - Le camp des travailleurs

Je m'appelle Lucien Noaile, je suis cheminot dans un atelier de maintenance TGV, dans le Val-de-Marne, à Villeneuve-St-Georges. Dans mon atelier, comme dans de nombreuses entreprises, nous venons des quatre coins du monde. Je suis né à Pondichéry, en Inde, et j'ai grandi dans le Loir-et-Cher. Comme des millions de travailleurs issus de l'immigration, je participe à l'économie de ce pays. Pour moi, il n'y a pas de frontières entre les travailleurs, mais plutôt entre les classes sociales. Les patrons utilisent les préjugés racistes pour nous diviser. Mais nous, à Lutte ouvrière, nous sommes internationalistes. L'union des travailleurs, quelles que soient leurs différences, c'est ça notre force !

Dans mon secteur, le nombre de rames a diminué, et le matériel roulant est vieillissant. De plus, faire de la maintenance sans avoir de pièces de rechange, cela relève de la quadrature du cercle. L'année dernière, la SNCF a fait près de 2,4 milliards de profit. Comme partout, cela s'est accompagné d'une aggravation des conditions de travail, avec, entre autres, des réorganisations, des fusions et des suppressions d'effectif. En 2023, nous n'avons eu que 1,8% d'augmentation de salaire. Et au vu de l'inflation, autant dire que ce sont des miettes.

Alors, je me bats au quotidien avec mes camarades, y compris par la grève, pour pouvoir vivre dignement. Les capitalistes sont riches à milliards, alors, il y a de l'argent pour les salaires. En France, comme ailleurs en Europe, il faut que le monde du travail relève la tête. Et pour rendre crédible cette perspective, pour faire entendre notre rage au-delà des frontières, votez et faites voter pour notre liste Lutte ouvrière.