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Lutte ouvrière - Le camp des travailleurs
Michel DARRAS
Je m’appelle Michel Darras. J’habite Lens et je suis retraité de l’Industrie automobile.
Dans ma vie, j’ai été employé par une trentaine d’entreprises. Intérimaire, ouvrier de maintenance, technicien, comme ces vingt dernières années à Stellantis Douvrin, anciennement la Française de mécanique (FM).
J’ai vu les effectifs fondre et les conditions de travail se dégrader. J’ai vu la précarité augmenter. La précarité, c’est perdre son travail du jour au lendemain sans savoir à combien de kilomètres on en trouvera un autre, et à quel tarif. Et quand la boîte ferme, on doit débarrasser le plancher sans indemnité.
Après la fermeture de Bridgestone (à proximité), celle de la FM est annoncée, et ce n’est pas l’usine de fabrication de batteries qui se construit sur le site qui compensera les postes disparus.
A la FM, après avoir supprimé plus de 5000 emplois en vingt ans, le patron a encore entre ses mains l’avenir de plus d’un millier de travailleurs.
Il en profite pour détériorer encore les conditions de travail et elles deviennent invivables. Le pouvoir d’achat a chuté, alors que le groupe Stellantis bat des records de profits indécents (18 milliards en 2023).
Je suis communiste depuis le lycée. L’évolution de la société capitaliste, l’enrichissement sans fin d’une minorité et l’appauvrissement du plus grand nombre n’ont fait que renforcer mes convictions. En plus de l’aggravation des conditions de vie de toute l’humanité, ce système fait renaître la barbarie dans bien des endroits de la planète.
Il faut que cette société soit dirigée par ceux qui la font tourner. C’est cette nécessité que je défends autour de moi.