Lutte ouvrière - Le camp des travailleurs

Je m’appelle Morgane Lachiver. Je suis enseignante et je milite à Montpellier. C’est une ville jeune et étudiante, mais qui n’est pas épargnée par la pauvreté. 
Un étudiant sur cinq ne mange pas à sa faim, et pendant ce temps-là les entreprises du Cac 40 battent des records. A Montpellier, 20% des familles vivent sous le seuil de pauvreté, mais il existe aussi des grandes fortunes : à commencer par celle d’Altrad, milliardaire du BTP, qui fait sa pub grâce au club de rugby. On peut penser aussi à la famille des Nicollin, une famille de millionnaires qui ont fait leur fortune grâce aux marchés publics du nettoyage et des déchets, et qu’on connaît bien grâce au club de foot. 
Dans cette société ultra-riche les fortunes s’accumulent, et on ne trouve pas les moyens pour permettre aux jeunes travailleurs ou aux jeunes étudiants de manger à leur faim.
Et le gouvernement, qui court derrière les scores électoraux de l’extrême droite, ne trouve rien de mieux que de s’en prendre à la jeunesse immigrée : avec sa dernière loi Immigration, il aggrave les conditions de vie, de travail et d’études. 
À Lutte ouvrière, nous ne nous résignons pas à cela, car nous savons qu’une force existe. Ce sont les travailleurs, ils font tout tourner dans la société et ils la dirigeraient bien mieux que les gouvernements à plat ventre devant les capitalistes.