Lutte ouvrière - Le camp des travailleurs

Je suis Naci Yildirim. Je milite et travaille comme ouvrier en rectification à Annecy, dans la plus grande usine métallurgique du département.
En Haute-Savoie, et particulièrement à Annecy, ce qui saute aux yeux c’est qu’il y a de l’argent. Le prix de l’immobilier y est l’un des plus élevés du pays. Et lorsqu’il faut payer un loyer ou tout simplement faire les courses avec un salaire d’ouvrier, il faut se serrer la ceinture. Pourtant, la vraie richesse, ici comme ailleurs, elle sort des usines, comme celle dans laquelle je travaille.  Sans ouvriers, pas de voitures, de trains, d’avions et d'immeubles ou hôtels de luxe.
Cependant, chaque fois que l’économie capitaliste démontre son incapacité à répondre aux besoins de l’humanité, c’est nous qui en faisons les frais. Ainsi, après le Covid, avec la guerre en Ukraine, ou chaque jour que la crise économique s’aggrave, la direction de  l'entreprise où je travaille nous contraint à toujours plus de sacrifices. 
Pourquoi ? Pour que les actionnaires continuent de s’engraisser.
Mais cela n’est pas une fatalité. Nous, les travailleurs de toutes origines, faisons tourner la société, alors nous pouvons la diriger.
Le capitalisme, qui va de crise en crise et de guerre en guerre, nous condamne à la misère et à la barbarie. Dans ces élections, je défendrai l’idée que la seule issue pour le monde du travail sera de s’organiser pour renverser le pouvoir des capitalistes et diriger la société.