Jeux en ligne : l’argent n’a pas d’odeur30/10/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/11/une_2935-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1262%2C1644_crop_detail.jpg

Article du journal

Jeux en ligne

l’argent n’a pas d’odeur

Lundi 28 octobre le ministre du Budget a entamé des consultations avec les professionnels des casinos. Le gouvernement voudrait en effet trouver un moyen de soumettre les jeux en ligne à l’impôt.

Les propriétaires de casinos avaient fait en sorte, au début du mois, que le projet gouvernemental de légalisation de ces jeux en ligne soit retiré avant même d’être discuté par les députés. Ils avaient affirmé alors, et fait dire par les députés des circonscriptions où fleurissent roulettes et bandits manchots, que les jeux en ligne tueraient des dizaines de milliers d’emplois dans leurs vertueux établissements, hôtels, thermes et maisons de jeux. À croire que, dans les villes de cure, le baccara serait aussi indispensable que l’eau thermale pour guérir les rhumatismes.

Les emplois en question risquent en fait de ne pas peser lourd dans la négociation qui s’ouvre, pourvu que les bénéfices des quelques groupes qui gèrent les jeux soient préservés. Pour ne pas laisser échapper la poule aux œufs d’or, le gouvernement envisage de proposer à ceux-là de mettre en service des casinos dématérialisés. Quoi de plus simple en effet pour combattre une activité illégale et nocive, le jeu en ligne en l’occurrence, que de la légaliser et de l’offrir à des professionnels compétents ?

Voilà une piste qui pourrait s’avérer fertile.

Partager