Premier janvier : tout augmente, sauf les salaires08/01/20252025Journal/medias/journalarticle/images/2025/01/P3-1_Pouvoir_dachat_OK_Lupo.jpg.420x236_q85_box-0%2C51%2C800%2C502_crop_detail.jpg

Article du journal

Premier janvier

tout augmente, sauf les salaires

Le 1er janvier a vu arriver, comme tous les ans, son cortège d’augmentations des prix et des tarifs. Les salaires, allocations et retraites, eux, n’ont pas suivi.

Illustration - tout augmente, sauf les salaires

Il devient ainsi plus cher d’envoyer des lettres, les plus simples comme les recommandées : il faudra payer entre dix et trente centimes de plus par envoi. Les tarifs des colis sont également en hausse, de 5,8 % en moyenne. Le tabac est aussi visé, avec un paquet de cigarettes qui dépasse maintenant 12,50 euros. En Île-de-France, l’abonnement mensuel Navigo passe de 86,40 à 88,80 euros, alors qu’en 2022 il coûtait 75,20 euros. Et ceux qui prennent des tickets de métro à l’unité devront débourser 2,50 euros par trajet pour toute la région, y compris pour se déplacer dans Paris, pour un trajet qui coûtait jusque-là 2,15 euros. Quant aux mutuelles et assurances santé et habitation, les prix augmentent également de 5 à 12 %.

Et ces hausses ne prennent pas en compte la flambée des prix de l’énergie, ni l’augmentation des loyers des HLM, qui pourra aller jusqu’à plus de 3 %, ni la hausse continue du chariot de courses au supermarché. Par contre, depuis le 1er janvier, il n’est plus possible d’acheter par exemple des pâtes ou du riz avec des tickets-restaurant, pour ceux qui en bénéficient.

Toutes ces augmentations sont autant de charges qui pèsent sur les budgets des familles ouvrières. Les médias ont beau insister sur la revalorisation automatique des retraites de base de 2,2 %, celle-ci sera très loin de compenser la hausse générale du coût de la vie. Même lorsqu’elles ont lieu, ces augmentations microscopiques n’interviennent qu’une ou deux fois dans l’année, alors que les prix, eux, augmentent continuellement. Il faut donc, en plus d’une large revalorisation, que les salaires, les retraites et les allocations soient indexés en permanence sur les prix, qu’ils les suivent de manière proportionnelle, ce qui suppose un contrôle des prix par les travailleurs eux-mêmes. Ce serait bien la seule manière de s’opposer à l’appauvrissement généralisé imposé par la rapacité des capitalistes.

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