Annick Jolivet (LO) contre les illusions25/06/20242024Presse/medias/articlepresse/images/2024/06/image_0026_b69e8bf1a1efadf71bafb9f926fef9bf1cf25ec7.jpeg.420x236_q85_box-0%2C105%2C1310%2C842_crop_detail.jpg

Article de presse

Le Républicain Lorrain

Annick Jolivet (LO) contre les illusions

Illustration - Annick Jolivet (LO) contre les illusions

Les Législatives n’ont plus de secrets pour elle.

Annick Jolivet, candidate Lutte ouvrière depuis 1978, compte bien se distinguer de ceux qu’elle appelle les « marchands d’illusions ».

Redonner confiance aux travailleurs, retrouver le chemin des luttes collectives, et renverser le capitalisme, voilà ses combats.

Depuis Mai 68, peu de choses ont changé dans les idées d’Annick Jolivet.

Renverser les pouvoirs en place et le capitalisme par la classe ouvrière est resté l’objectif premier de la candidate de Lutte ouvrière.

Ce n’est qu’après les manifestations de 1968 qu’elle se rend compte que c’est possible, et c’est ainsi que commence son combat politique, qui dure jusqu’à ces élections législatives de 2024, 56 années plus tard. La politique, l’ancienne professeure la connaît de l’intérieur, mais se refuse toujours à entrer dans ses schémas, bien décidée à sauvegarder la tradition de la lutte ouvrière.

La politique dans les rues

« L’objectif de ma candidature c’est de redonner confiance aux travailleurs en leur capacité à changer les choses », explique la militante.

Pour Annick Jolivet, c’est par « les luttes » et manifestations qu’il est possible de « renverser le système », et non par la politique traditionnelle.

 « Le RN, Le Nouveau Front Populaire et le Parti présidentiel ne sont que des marchands d’illusions », insiste-t-elle.

Elle se distingue alors par un « programme de lutte » et non des « promesses électorales ».

Le score, ce n’est pas ce qui compte pour la candidate. « L’important c’est que ces idées ne disparaissent pas, même si c’est une petite voix », confie-t-elle.

Si elle ne pense pas que « quelque chose de magique va sortir des urnes », elle compte bien porter les exigences « vitales » du monde du travail, et continuer à être présente « devant les portes des usines, et dans la rue ».

Annick Jolivet considère toujours les élections comme un moyen de faire porter sa voix.

 Photo Philippe Neu

 

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