Didier Georget veut " Un vrai parti du monde du travail"21/06/20242024Presse/medias/articlepresse/images/2024/06/image_0000_8cb4aa98e05479d86b2d11426c4990160f9c4f61.jpg.420x236_q85_box-208%2C58%2C812%2C398_crop_detail.jpg

Législatives 2024

Le Républicain Lorrain

Didier Georget veut " Un vrai parti du monde du travail"

Illustration - Didier Georget veut " Un vrai parti du monde du travail"

Ouvrier cariste chez Stellantis à Trémery, Didier Georget, 57 ans, porte pour la troisième fois les couleurs de Lutte ouvrière - il était candidat en 2017 et 2022 - dans la circonscription de Metz 1.

Didier Georget : « Nous avons un président Macron méprisant, décomplexé, qui soutient les plus riches et de l’autre, le RN, un parti populiste qui reprend les thèses de l’Extrême-Droite »

Photo archives Marc Wirtz

« Les injustices sont de plus en plus criantes. L’an dernier, Stellantis a fait un bénéfice de 15,6 milliards d’euros et, à côté, la misère s’étend ! Aujourd’hui, les gens ont peur de tout perdre. »

Didier Georget est arrivé en Moselle il y a dix ans pour travailler comme ouvrier cariste chez le constructeur automobile ; celui-ci ayant fermé son usine d’Aulnay-sous-Bois, en région parisienne.

En 2017, ce fils d’ouvrier, devenu délégué syndicat CGT PSA , s’est porté candidat pour la première fois aux Législatives sous les couleurs de Lutte Ouvrière.

 En 2022, il a renouvelé l’expérience et obtenu 1,24 % des voix. « Je suis à Lutte ouvrière depuis ma jeunesse », précise celui qui, le 9 juin dernier, à l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, s’est senti encore plus déterminé à repartir en campagne pour combattre ce qu’il nomme « les deux dangers mortels ».

 « Une force collective »

 « Nous avons un président Macron méprisant, décomplexé, qui soutient les plus riches et de l’autre, le RN, un parti populiste qui reprend les thèses de l’Extrême-Droite », déplore-t-il sans pour autant penser un seul moment rejoindre la « nouvelle gauche plurielle ».

« Quand on entend que François Hollande va ressortir c’est ça qui va changer la vie des gens ? », raille-t-il.

 Face à cette société qui, selon lui « s’écroule, avec des classes dominantes qui pillent les caisses de l’État pour subventionner l’emploi en licenciant », le militant, lui, aspire à « reconstituer un vrai parti du monde du travail. Nous n’attendons pas un homme providentiel mais une force collective pour s’organiser. »

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