Yann Lucas en campagne avec l'étiquette de Lutte Ouvrière22/06/20242024Presse/medias/articlepresse/images/2024/06/image_0000_64b9616ac2371d2b373965fcb32a41e94f348969.jpg.420x236_q85_box-124%2C0%2C868%2C419_crop_detail.jpg

Législatives 2024

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Yann Lucas en campagne avec l'étiquette de Lutte Ouvrière

Illustration - Yann Lucas en campagne avec l'étiquette de Lutte Ouvrière

Enseignant-chercheur à l’université de Strasbourg, Yann Lucas se présente aux élections législatives sous la bannière de Lutte ouvrière dans la 9e circonscription du Bas-Rhin.

Le candidat compte s’opposer à « la grande bourgeoisie qui décide de tout ».

Yann Lucas. Photo Franck Kobi

 Pour la deuxième fois, dans la 9e circonscription du Bas-Rhin, c’est Yann Lucas, 46 ans, qui représentera le parti Lutte ouvrière lors des élections législatives des 30 juin et 7 juillet.

 L’enseignant-chercheur à l’université de Strasbourg fera campagne aux côtés d’Élisabeth Jacquel, 39 ans, professeure dans un collège strasbourgeois. Il rejoint Lutte ouvrière en 1998, le parti qui, selon lui, est « le plus déterminé à vouloir renverser le capitalisme ».

 Habitant du quartier Cronenbourg à Strasbourg, Yann Lucas s’oppose « à la grande bourgeoisie qui décide de tout ». Son objectif est de redonner les pleins pouvoirs aux travailleurs

. « Ce sont eux qui doivent contrôler l’évolution des prix du quotidien, mais aussi le patronat », indique-t-il. « Cette démarche ne peut pas être seulement locale, c’est un combat national ».

Une question de rapport de force

Pour que « les travailleurs soient aux commandes de la société », le candidat prône la redistribution des richesses.

« De l’argent, il y en a plein dans la société. Il n’y a qu’à regarder les bénéfices du CAC 40 et des grandes entreprises », explique-t-il. Il s’agit, pour lui, d’une « question de rapport de force pour faire craindre au patronat de tout perdre ».

Yann Lucas cite l’exemple de Stellantis et les « 18 millions d’euros versés par jour aux actionnaires ».

L’augmentation des salaires est possible, selon lui, si les « actionnaires de Schaeffler ou Mars, par exemple, mettent leurs comptes sur la table ».

 Le candidat compte devenir, avec ses collègues, « les yeux et les oreilles des travailleurs » à l’Assemblée nationale.

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