Presse Océan à la fête nazairienne de LO13/03/20252025Presse/medias/articlepresse/images/2025/03/Photo_PO_r%C3%A9duite.jpg.420x236_q85_box-0%2C58%2C326%2C241_crop_detail.jpg

Article de presse

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Presse Océan à la fête nazairienne de LO

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Photo Presse Océan

Malgré la gravité des propos, la situation anxiogène, la Fête de LO se veut aussi un moment apaisé, d’échanges, loin  des nationalistes, des va-t-en guerre  pointe Jean-Pierre Mercier, le porte-parole de Lutte Ouvrière qui, comme chaque année, tenait sa traditionnelle fête devant environ 350 personnes à l’alvéole 12 de la Base sous-marine.

Opposé au discours nationaliste
Entre les ateliers, les débats, une librairie, une exposition et une soirée festive, Jean-Pierre Mercier a animé un débat devant les militants. Et bien entendu, le contexte international a été abordé  car ce qui se passe nous préoccupe tous . Et on a vu comment en l’espace de quelques jours  la situation a changé . Pas question pour LO de faire l’autruche,  oui ça commence à devenir sérieux, la marche de la guerre s’accélère. Le discours de Macron va dans ce sens mais ici à LO nous sommes opposés à ce discours nationaliste, à cette volonté de guerre et nous déplorons que, de Bardella et Mélenchon, tous ces leaders politiques s’y retrouvent . Pour LO, les jeunes Ukrainiens et Russes envoyés sur le front sont les mêmes, ils partagent la même culture et  ils pensent mourir pour leur patrie alors qu’ils meurent pour les industriels et les banquiers . Pour LO, il n’y a pas de doute,  le capitalisme a besoin de guerre pour exister . Ces propos sont illustrés aujourd’hui  par la volonté des Américains et des Russes de se partager le territoire de l’Ukraine  et bien entendu ses terres rares gorgées de minerais. 


Calculs politiciens
Cette situation, aussi anxiogène qu’elle est, ne doit pas faire oublier les  calculs politiciens d’Emmanuel Macron qui n’a aujourd’hui plus d’autorité sur personne . Jean-Pierre Mercier fait mine de s’interroger :  On nous dit que les caisses sont vides et là, on va trouver des centaines de milliards. On va voir des industries qui vont passer en économie de guerre, des jeunes qui vont partir. A-t-on envie de cela ? Cette guerre en tout cas n’est pas celle des travailleurs. Nous sommes internationalistes.  Et le militant doute de l’adhésion des Français  à ce programme . D’autant qu’à ses yeux, on ferait mieux de mettre cet argent  dans la santé, l’éducation, les salaires .Sébastien Benoit, militant politique et syndical et salariés des Chantiers de l’Atlantique, rappelle qu’ici à Saint-Nazaire  on parle souvent de cette situation, nous travaillons depuis longtemps avec les Ukrainiens qui étaient déjà présents avant la guerre . Il défend  la force des travailleurs dans notre société qui sont opposés à ces guerres .

Pour Jean-Pierre Mercier, la seule façon de mettre un terme à tout cela  c’est d’abattre le capitalisme .

Laurent HUOU / Presse-Océan

 

Droits de reproduction et de diffusion réservés © Presse Océan 10/03/2025

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