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Article de presse
Rémi Adam, candidat Lutte ouvrière à la législative partielle sur la première circonscription de l’Isère
EN BREF – Rémi Adam est (de nouveau) candidat Lutte ouvrière à la législative partielle de janvier 2025 sur la première circonscription de l’Isère. Militant de (très) longue date, il inscrit sa candidature dans un contexte social difficile pour plusieurs entreprises de l’Isère, résultat à ses yeux de la « complicité » des gouvernements. Et se dit bien décidé à « porter la parole révolutionnaire dans cette élection et dans la société ».
Ce n’est pas la première fois que Rémi Adam porte les couleurs de Lutte ouvrière sur la première circonscription de l’Isère. Cet enseignant en lycée professionnel, aujourd’hui âgé de 58 ans, s’est ainsi présenté aux législatives depuis 2012… et remet le couvert à l’occasion de la législative partielle sur la première circonscription de l’Isère.
Mais, à ses yeux, ce ne sont pas ses candidatures mais son engagement qui compte. « Je suis un militant depuis que je suis au lycée, et l’évolution de la société me conforte dans les choix que j’ai fait quand j’étais jeune », déclare-t-il.
Le contexte actuel le maintient dans ses convictions, alors que les menaces sur l’emploi pèsent dans le département, entre Vencorex, Arkema et Valeo pour ne citer que quelques exemples. « On dénonce cette guerre sociale et la complicité des gouvernements successifs », explique Rémi Adam. Pour qui les déclarations politiques sur la réindustrialisation de la France sonnent creux : « Soit on est capable de prendre les commandes de la banque, de la finance, des capitaux, soit ce sont les grandes entreprises qui dictent leurs lois a l’État. »
« On ne sera pas de trop pour porter la parole révolutionnaire »
Les propositions de Lutte ouvrière ? « On met en avant l’interdiction pour les multinationales de fermer ou de licencier, et la répartition du travail pour tous sans perte de salaire », décrit le candidat. Qui prône également l’indexation des salaires, des pensions et des allocations sur l’inflation.
« Et puis il faut revenir sur les reculs imposés ces dernières années. Depuis trente ans, combien il y a eu de réformes pour aligner le public sur le privé ? On a fait reculer tout le monde ! », s’indigne le candidat. L’armée est également dans le viseur. « On dit qu’il n’y a pas d’argent : il y a 450 milliards donnés aux militaires pour préparer la guerre et nous faire marcher au pas demain. »
Les scores de Lutte ouvrière sont par nature modestes, mais pas de quoi décourager Rémi Adam. « On veut affirmer nos idées. Contre l’organisation actuelle de la société, les travailleurs doivent se rassembler, s’organiser pour engager un combat qui ne sera pas sur le terrain électoral », proclame-t-il. Pour le militant, les idées de son parti « correspondent à un courant bien vivant ». Et s’il juge que « la combativité malheureusement est en recul », il se dit « convaincu que les choses peuvent changer ».
Pour autant, le rassemblement des révolutionnaires se fait attendre. Le candidat du NPA Révolutionnaires, Baptiste Anglade, n’a pas caché qu’il aurait aimé une alliance avec Lutte ouvrière. « Ça fait un mois que j’ai annoncé ma candidature. S’ils voulaient qu’on fasse candidature commune, il fallait en discuter », répond indirectement Rémi Adam.
Ce dernier n’a aucune envie de polémiquer pour autant : « Je crois qu’on ne sera pas de trop pour porter la parole révolutionnaire dans cette élection et dans la société. Ça fera deux fois plus de temps de parole pour les révolutionnaires. Tant mieux si on dit des choses qui vont dans le même sens ! », conclut-il.
Florent Mathieu
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