RATP (Île de France) : La colère des jeunes embauchés25/05/20242024Brèves/medias/breve/images/2024/05/64abc15442d4d_maxnewsspecial399124.jpg.420x236_q85_box-0%2C262%2C1200%2C937_crop_detail.jpg

Brève

RATP (Île de France)

La colère des jeunes embauchés

Illustration - La colère des jeunes embauchés

Les 21 et 22 mai, des conducteurs de bus étaient en grève dans la plupart des dépôts de la RATP. Ceux qui ont été recrutés depuis janvier 2023 veulent réagir à la discrimination qui les frappe. En effet les nouveaux embauchés gagnent 300 euros de moins que les anciens, alors que leurs conditions de travail sont les mêmes. Leurs horaires sont changés parfois au dernier moment, et les cycles de travail changent tout le temps. Des conducteurs plus anciens ont participé à la grève. Le mécontentement vient aussi d’un contexte de circulation de plus en plus stressant, face à une hiérarchie qui ne rate pas une occasion d’enfoncer les conducteurs.

C’est « abuser », « ils veulent nous matrixer », disent les travailleurs confrontés aux pressions antigrève. Ils découvrent les difficultés à se déclarer en grève. Avec le passage obligatoire par le serveur à plus de 48 heures de celle-ci, la procédure est volontairement compliquée. Et la pression de la direction sur les nouveaux embauchés qui doivent attendre un an avant d’être titularisés, est un obstacle supplémentaire.

Ce mouvement qui vient de jeunes pourrait encourager l’ensemble des travailleurs des dépôts de bus à entrer en lutte. La direction n’en a pas fini avec eux . 

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