Poitiers (Vienne) : Rétention administrative : une continuité à travers l’histoire20/10/20242024Brèves/medias/breve/images/2024/10/20241020_breve_Poitiers_camp_Rouille.png.420x236_q85_box-0%2C99%2C1199%2C774_crop_detail.png

Brève

Poitiers (Vienne)

Rétention administrative : une continuité à travers l’histoire

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Le camp de Rouillé ouvert en septembre 1941

La petite ville de Rouillé, au sud-ouest de Poitiers, va voir l’ouverture en 2025, dans une ancienne gendarmerie, d’un « local de rétention administrative » destiné à accueillir des « étrangers en situation irrégulière qui représentent une menace pour l’ordre public », surveillés par la police.

Cette même ville a connu, en septembre 1941, l’ouverture d’un « centre d’internement administratif » pour y concentrer des hommes considérés comme dangereux pour l’ordre public, sous bonne garde de la gendarmerie et de la police. À l’époque, le gouvernement de Vichy y enfermait des membres du PCF, des républicains espagnols, des gitans…

C’est le gouvernement d’Élisabeth Borne qui a initié le projet, poursuivi par ceux de Gabriel Attal et Michel Barnier. Dans ce délire anti-étrangers, les apôtres de la rétention ne manqueront pas de référence historiques. Les villes de Rivesaltes, Montreuil-Bellay, Nexon, Poitiers, Gurs… connurent de tels camps durant la guerre. Le choix est vaste.

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