Les travailleurs ne veulent pas se laisser licencier sans rien

Lundi matin 21 octobre, une centaine de travailleurs ont envahi la salle où devait se tenir une nouvelle réunion du CSE pour demander des comptes à la DRH.  Les menaces à peine voilées des dernières communications de la direction et le montant ridicule des indemnités pour ceux qui partiraient volontairement avant le 25 janvier et encore plus minables pour ceux qui seraient licenciés après cette date butoir les ont mis très en colère. 

La DRH et sa suite n’ont pas supporté que des travailleurs viennent troubler les « négociations » avec les représentants du personnel. Ils se sont enfuis remettant à plus tard la suite des parlottes. 

Vendredi, à l’appel des syndicats, près de deux cents travailleurs de l’équipe du matin ont débrayé à 13 h et se sont regroupés devant la porte  de l’usine le long de la route. Ils étaient là pour dire qu’ils ne veulent pas se laisser jeter dehors avec trois fois rien, rejoints par des travailleurs de Novares, eux aussi menacés de licenciement. Les travailleurs sont confrontés à la même politique des capitalistes et ils ont tout intérêt à se regrouper. 

Rendez-vous a été pris pour le 7 novembre, jour de nouvelle réunion du CSE, après une semaine de congés imposés pour la grande majorité des travailleurs.