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30
jan.

Réunion publique

Saint-Nazaire

à 18h00

Réunion publique :

Derrière la façade démocratique : 
la dictature du capital

Depuis plusieurs mois la vie politique française tourne au cirque : les ministres se succèdent, s’échangent et se recyclent. Une constante demeure : la volonté politique de faire payer les travailleurs. Les plans de licenciement et les coupes budgétaires s’inscrivent à l’agenda de chaque gouvernement, peu importe sa composition. Le verni démocratique des institutions tend à disparaitre et montre le vrai visage du systè­me : la dictature des gros détenteurs de capitaux. C’est l’évolution inévitable de l’économie capitaliste qui, à bout de souffle, en est rendue à s’appuyer sur un édifice politique de plus en plus instable. 

Établie au début du XIXe siècle dans une poignée de pays industriels, la démocratie parlementaire fut le moyen mis en place par la bourgeoisie pour faire appliquer ses choix par un personnel politique à son service. Cela lui était rendu nécessaire pour assurer sa domination sur la société à un moment où la classe ouvrière menait ses premiers combats et se forgeait, elle aussi, des outils pour s’organiser. 

L’idée « d’un pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple » est dès le début une supercherie. C’est aux travers de luttes acharnées que les travailleurs ont réussi à conquérir quelques droits. Jusqu’à aujourd’hui ces droits sont restés bien précaires. Dès que la bourgeoisie en sent la nécessité, pour envoyer des travailleurs à la guerre ou bien réprimer un mouvement social, ces mêmes droits sont tout simplement supprimés. De plus, pour les travailleurs, la démocratie s’arrête à la porte de l’usine ou du bureau, où seule prévaut l’autorité du patron et de sa hiérarchie.

L’évolution réactionnaire de la société met d’ores et déjà en avant l’urgence des luttes pour défendre un certain nombre de droits pour les travailleurs. Mais si ces luttes ne s’attaquent pas au vrai pouvoir, c’est-à-dire celui des capitalistes, en s’en prenant à leur capacité de tout décider dans cette société, ces luttes ne pourront être qu’une impasse. Au final, c’est la question du pouvoir des travailleurs qui doit se poser. C’est eux qui font tout fonctionner. C’est à eux de diriger !

Venez en discuter le

Jeudi 30 janvier à 18h Salle 2 de l’Agora, 2 avenue Albert de Mun à  Saint-Nazaire

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