Rennes - Maison de Quartier de Villejean

Les peuples du Moyen-Orient face à la domination des impérialistes et à l’impasse du nationalisme

À Gaza, en Cisjordanie, au Liban, en Syrie, en Israël, la guerre n'a pas réellement cessé depuis des décennies. Le peuple palestinien massacré sous les bombes en paie le prix fort. Les grandes puissances, qui se présentent en organisatrices de cessez-le feu et de trêves pacifiques, sont en réalité les incendiaires du Moyen-Orient. Les pourparlers de paix et les conférences internationales se sont succédé sans jamais rien régler.

Les frontières des pays du Moyen-Orient ont été tracées par la Grande-Bretagne et la France il y a un siècle. Puis les États-Unis ont fait de l’État d’Israël leur bras armé. Tous ont monté les peuples les uns contre les autres pour maintenir leur domination, quitte à provoquer et entretenir des guerres fratricides.

Les révoltes n’ont pas manqué, mais souvent derrière des dirigeants qui ne proposaient que le nationalisme comme seule perspective. Les nationalistes ne rêvent que de s’asseoir à la table des grands pour opprimer eux-mêmes leur peuple.

Les exploités de toutes les nationalités et religions vivent entremêlés malgré les frontières et les apartheids de toutes sortes, au Moyen-Orient comme dans bien des régions du monde. La seule issue, c’est que les travailleurs retrouvent le chemin de la lutte de classe, prennent conscience de leurs intérêts communs et de leur force collective. En expropriant les capitalistes, ils débarrasseraient l’humanité de cette course au profit criminelle, de la concurrence et des rivalités qu’elle engendre, ainsi que des guerres. C'est la perspective communiste révolutionnaire.