Grève pour les salaires à l'usine sucrière de Bois-Rouge (Saint-André)24/09/20252025Brèves/medias/breve/images/2025/09/Piquet_de_gr%C3%A8ve_de_lusine_sucri%C3%A8re_de_Bois_Rouge_sept_2025.jpg.420x236_q85_box-0%2C376%2C4000%2C2626_crop_detail.jpg

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Grève pour les salaires à l'usine sucrière de Bois-Rouge (Saint-André)

Illustration - Grève pour les salaires à l'usine sucrière de Bois-Rouge (Saint-André)

À l'usine sucrière de Bois-Rouge, appartenant au groupe Tereos, les dernières NAO de juin dernier avaient accouché d'une souris, la direction n'ayant concédé qu'une augmentation salariale mensuelle de 53 euros brut , raison pour laquelle le syndicat CGTR avait refusé de signer l'accord salarial.

Mais une deuxième provocation de ce groupe, riche à millions et percevant chaque année de confortables aides de l'État et de l'Europe, a été la goutte qui a fait déborder le vase parmi les ouvriers et techniciens.

En effet, peu après le début de la campagne sucrière, prétextant une baisse de tonnage à la récolte pour cause du cyclone Garance, la direction annonçait que l'usine ne fonctionnerait que 4 jours par semaine au lieu de 5. Cela entraînant une baisse de 3 à 400 euros mensuels de salaire et pour les saisonniers le risque de ne pas pouvoir cumuler le nombre d'heures de travail minimum nécessaire pour bénéficier des indemnités chômage. Or il s'avère que ces dernières semaines le tonnage récolté est supérieur à ce qu'annonçait la direction, même chose pour la richesse en sucre des cannes !

La réponse ne s'est pas faite attendre, plus de la moitié des ouvriers et techniciens de production se mettait en grève mardi 23 septembre contre ces décisions scandaleuses et réclamait au contraire le versement d'un 14ème mois de salaire pour tous pour, comme le disaient plusieurs des grévistes, « compenser l'érosion de notre pouvoir d'achat due à la hausse continuelle des prix ! ». Sans réponse de la part de la direction, mercredi 24, la grève était reconduite et le piquet de grève de plusieurs dizaines d'ouvriers présent devant les portes de l'usine dans la cour de laquelle des centaines de tonnes de cannes restaient sur le carreau !

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