Jeu de poker menteur de la direction de CPF

Quatre-vingt salariés de CPF, une entreprise de fabrication de céréales pour petits déjeuners ont manifesté devant la sous préfecture de Saint-Quentin pendant qu’il s’y tenait une réunion avec les pouvoirs publics et la direction de Nestlé.

Ils exigent de Nestlé, actionnaire de CPF avec Général Mills, des garanties pendant cinq ans après la cession de l’usine à Ecco Group, le maintien de ce qu'ils ont et le versement d’une prime de reprise du travail.

Cela fait trois semaines que la grande majorité des salariés ne travaille pas et maintient la pression devant l’usine.

La colère des salariés vient du fait qu’ils n’ont aucune confiance ni dans la direction de Nestlé ni dans celle du repreneur.

Ils craignent qu’au-delà des 15 mois pendant lesquels Nestlé affirme qu'il assurerait le maintien des emplois, un plan de licenciement soit mis en place.

Ils refusent que leurs conditions d’existence dépendent du pari que Ecco Group, repreneur créé en janvier, trouve suffisamment de débouchés.

Ils l’ont fait savoir aux pouvoirs publics, au président de la région, Xavier Bertrand et au député de la circonscription, Julien Dive.