Angers - Salle du Doyenné

Le syndicalisme d’hier à aujourd’hui : 

école de la révolution pour les travailleurs ou courroie de transmission pour le grand patronat ? 

Entrée libre. Pour s’y rendre : Salle du Doyenné, RDC
56 boulevard du Doyenné, 49000 Angers
Bus 9 : arrêt « La Cité-Chabada »

Le syndicalisme d’hier à aujourd’hui :  école de la révolution pour les travailleurs ou courroie de transmission pour le grand patronat ?

Construire un parti communiste révolutionnaire, c'est-à-dire une direction permettant aux travailleurs d’aller jusqu’au renversement de la bourgeoisie, suppose d’être partie prenante de tous leurs combats – préoccupation qui a conduit depuis longtemps les révolutionnaires à s’engager syndicalement.

Au XIX° siècle, Engels voyait dans les syndicats les « écoles militaires » du prolétariat, un cadre le préparant à son futur rôle révolutionnaire. En 1940, Trotsky, tout en soulignant la subordination des syndicats aux États impérialistes, affirmait encore l’importance du travail syndical « pour influencer la classe ouvrière ».

Oui, militer dans un syndicat reste une façon d’apprendre aux travailleurs à diriger leurs luttes. Mais pas la seule ! Comités de lutte ou de grève, soviets et conseils : les travailleurs ont su inventer bien des formes pour s’organiser. La prise du pouvoir par les exploités passera part de telles expériences, et ceux qui préparent la révolution aujourd’hui se doivent de les étudier pour en tirer toutes les leçons.