La manifestation a regroupé 2 000 travailleurs et travailleuses de tout statut. Sur les 7 000 employés, le CD 31, dirigé par le PS, a prévu 500 licenciements de contractuels, la suppression de douze jours de RTT et une nouvelle organisation du temps de travail, plus contraignante. La plupart des services sont concernés. Toutes les maisons des solidarités vont perdre des postes, le nettoyage des rues aussi. Le service d’aide aux mineurs isolés, déjà largement en sous- effectif, va passer de 20 employés à 15. Tous les détails n’ont pas encore été donnés, et certains contractuels sont laissés dans l’incertitude quant au renouvellement de leur contrat. C’est le cas pour l’aide sociale à l’enfance, ou pour les services d’aide aux personnes âgées, par exemple.

L’annonce des suppressions d’emplois a eu lieu après celle du projet de loi de finances, qui prévoit 5 milliards de coupes budgétaires sur les collectivités territoriales. Après avoir fait mine de s’opposer à ce plan d’économies, qui est en fait une attaque en règle contre tous, la présidence du conseil départemental a exposé au grand jour son hypocrisie. Elle a pris les devants et s’est fait le relais de la politique du gouvernement qui consiste à faire payer les travailleurs.

Pour sauver les emplois, les travailleurs du CD31, comme ceux de tout le pays, ne pourront compter que sur leur mobilisation.