General Electric : Un serviteur grassement payé pour avoir bien licencié03/01/20212021Brèves/medias/breve/images/2021/01/facebook_1561363059880_0.jpg.420x236_q85_box-0%2C50%2C960%2C590_crop_detail.jpg

Brève

General Electric

Un serviteur grassement payé pour avoir bien licencié

Illustration -   Un serviteur grassement payé pour avoir bien licencié

Larry Culp, le PDG de General Electric depuis deux ans, devrait empocher un bonus de 47 millions de dollars en cette fin d'année alors que l'entreprise continue de licencier des milliers de salariés dans le monde, notamment à Belfort.

Il a touché un salaire de 25 millions de dollars en 2019. General Electric a tout fait pour le garder. Ainsi de nouvelles clauses très favorables ont été ajoutées à son contrat de travail. Si l'action de GE atteint le seuil de 10 dollars à Wall Street, il empocherait 47 millions de dollars en stock-options. Ce bonus montera à 230 millions de dollars si l'action monte à 17 dollars ou plus.

Le groupe a annoncé au printemps dernier un plan d'économie de 2 milliards de dollars et la suppression de 13 000 postes dans le monde. Sur le site de Belfort, après les 485 licenciements en 2019 dans la partie turbines à gaz, ce sont 240 emplois dans l'entité Steam Power et 89 dans le secteur hydroélectrique qui sont voués à disparaître.

Si les actionnaires sont prêts à payer de telles sommes au PDG, on peut s’imaginer ce que les licenciements leur rapportent.

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