Pheulpin va à la rencontre des travailleurs

Candidat pour Lutte Ouvrière dans la deuxième circonscription, Simon Pheulpin arrive dans la dernière ligne droite de sa campagne pour les élections législatives. Avec sa suppléante Estelle Rousseaux, ils ont multiplié les actions sur le terrain pour aller à la rencontre des travailleurs.

Alors qu’il reste seulement 4 jours avant le premier tour des élections législatives, Simon Pheulpin continue sa campagne électorale dans les rues de Belfort. L’occasion pour le candidat Lutte Ouvrière dans la deuxième circonscription du Territoire de Belfort de partir à la rencontre des travailleurs. « Notre but est d’éveiller la conscience de classe des travailleurs et leur faire comprendre que c’est à eux de faire bouger les choses » résume le candidat.

Pour ce faire, le parti à multiplier les opérations de tractage dans les rues de Belfort, dans les quartiers populaires mais aussi aux abords des grandes entreprises belfortaines. « La campagne a été courte et ne nous a pas laissés beaucoup de temps » note Simon Pheulpin qui ajoute « mais nous n’attendons pas la période électorale pour agir, on était présent avant et on continuera ensuite, peu importe le résultat du scrutin ».

« Ce n’est pas en mettant quelqu’un au pouvoir que notre sort va changer »

Sur le terrain l’objectif est simple pour le candidat de Lutte Ouvrière : « Les classes populaires sont totalement désorientées aujourd’hui. Elles ne s’intéressent plus à la politique, ne savent plus pour qui voter, à qui faire confiance. Ce n’est pas en mettant quelqu’un au pouvoir que notre sort va changer, notre sort ne dépend que de nous ! » affirme Simon Pheulpin. Il évoque notamment le problème des salaires auxquels sont confrontées ces classes populaires. Il souhaite voir les salaires être augmentés pour de meilleures conditions de vie : « Chacun peut mesurer ce qu’il lui manque pour finir le mois » glisse le candidat. Il note aussi l’enrichissement des grands patrons au profit des travailleurs : « il ne faut pas aller bien loin pour le constater, il suffit de voir ce qu’il se passe à General Electric à Belfort où ce sont les ouvriers qui payent une fois de plus le prix fort de cet enrichissement ».

Simon Pheulpin et sa suppléante Estelle Rousseaux sont allés à la rencontre des électeurs dans la rue piétonne de Belfort. Photo ER /Mathis RAGUIN

par Mathis Raguin