Article de presse
Wissembourg—Législatives 2022
Catherine Gsell pour la Lutte ouvrière
Catherine Gsell se présente aux législatives dans la 8e circonscription du Bas-Rhin pour défendre les idées de Lutte ouvrière.
À 56 ans, Catherine Gsell, Strasbourgeoise travaillant dans l’Éducation nationale à Bischheim et ayant de « de la belle-famille à Schleithal », n’en est pas à son coup d’essai, puisqu’elle s’était présentée à plusieurs reprises à des élections législatives. Elle milite pour Lutte ouvrière depuis le lycée : « Le communisme révolutionnaire est ce qui m’a fait entrevoir des possibilités de changement de société. »
Catherine Gsell souhaite faire en sorte que « les idées défendues par Nathalie Arthaud pendant la présidentielle puissent vivre aux législatives et que les gens qui se reconnaissent dans ces idées puissent voter. Car c’est un choix d’avenir, de société ».
Réappropriation de la richesse
Convaincue que « c’est à travers des luttes que les choses peuvent changer », elle indique vouloir une « augmentation générale et massive des salaires, pensions et retraites. Pour vivre, un salaire ne doit pas être inférieur à 2 000 euros. Sinon, c’est de la survie. »
Pour la candidate, « il y a un problème de réappropriation des richesses, car ceux qui la produisent n’en profitent pas. Il y a une accumulation d’un côté et des gens qui n’ont pas les moyens de vivre de l’autre. C’est inacceptable ».
Déroulant un programme de lutte contre le patronat, Catherine Gsell considère que « c’est par la lutte que les travailleurs se réapproprieront ce qu’ils ont produit ». Elle estime qu’il « ne faut produire que ce qui est nécessaire à l’ensemble de la population, et uniquement ce qui sert à la population ».
Le problème du pouvoir d’achat « se résoudra par la redistribution de la richesse et par le contrôle des entreprises », ajoute-t-elle, précisant vouloir également indexer en temps réel les salaires sur les prix.
Catherine Gsell demande aussi l’abolition du secret des affaires, « car on nous dit qu’il n’y a pas assez d’argent pour payer plus. Mais il faut que les travailleurs mettent le nez dans les comptes des entreprises pour constater qu’il y en a ». Quant aux problèmes écologiques, la candidate estime qu’il faut « demander aux entreprises d’arrêter de polluer ».
Catherine Gsell déplore que « les politiques menées depuis quarante ans aient été en faveur des patrons », et que « l’État se désengage des services publics pour donner davantage au patronat ». Elle souhaite donc « préparer une opposition ouvrière basée sur nos intérêts de classe. »
Son remplaçant est Michel Turmel, 63 ans, domicilié à Schiltigheim, cheminot retraité.
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