« Il y a une révolution à faire »20/03/20222022Presse/medias/articlepresse/images/2022/03/20220318184515-fabc9674.jpg.420x236_q85_box-56%2C0%2C944%2C500_crop_detail.jpg

Article de presse

Nathalie Arthaud (LO) à Bordeaux

« Il y a une révolution à faire »

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Nathalie Artaud en conférence de presse juste avant son meeting à Bordeaux. © Crédit photo : Fabien Cottereau/ « SUD OUEST »

Extraits :

" Pour Nathalie Arthaud, de Lutte ouvrière, sa troisième campagne présidentielle passe un peu sous les radars. Pourtant, le mouvement trotskiste n’a eu aucune peine à réunir les 500 parrainages, et pas davantage à remplir la salle de la Grande Poste pour son meeting bordelais. « Je ne crois pas à la révolution par les urnes, reconnaît la candidate. En revanche, on peut dire dans les urnes qu’il faut changer cette société de fond en comble. On peut dire dans les urnes qu’il ne faut pas laisser les dirigeants actuels gouverner la marche du monde parce qu’ils nous mènent à la catastrophe. »

Dans cette campagne, comme dans les précédentes, il s’agit de porter « la voix des travailleurs ». « Si on enlevait les rênes de cette société des mains de la grande bourgeoisie, on pourrait la faire tourner autrement. Ce qui se passe doit conforter ceux qui aspirent à renverser la société capitaliste, parce que la capacité à changer les choses viendra du monde du travail », considère Nathalie Arthaud.

Et d’ajouter : « Oui, il y a une révolution à faire, parce que cette société marche sur la tête. Des gens n’ont pas de toit et des touristes paient des millions pour aller dans l’espace. On va investir des milliards dans les métavers mais il n’y a pas d’agent pour l’hôpital ou les Ehpad. La réalité nous poussera à la révolte cette situation est invivable pour des milliers de personnes. »

« J’entends dire que la guerre percute la campagne, reprend Nathalie Arthaud. C’est le petit bout de la lorgnette, cette guerre va bouleverser nos vies. Aujourd’hui ce sont les Ukrainiens qui voient leurs univers démolis, demain les Russes, après-demain c’est nous qui en verrons les conséquences. La crise ne fera que s’aggraver et, comme toujours, vers qui on va se tourner ? Vers le monde du travail. Ce que je sais, c’est que, quel que soit le gouvernement, il protégera le business. Déjà Macron demande des comptes aux bénéficiaires du RSA. Aux assistés du grand capital, il leur demande quoi ? »

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