Portugal - Election présidentielle : Les candidats d’extrême gauche26/01/20012001Journal/medias/journalnumero/images/2001/01/une-1698.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Dans le monde

Portugal - Election présidentielle : Les candidats d’extrême gauche

Le Bloc de Gauche, né de la convergence principalement de l'UDP, d'origine marxiste-léniniste, et du PSR, section portugaise du Secrétariat Unifié (voir LO n° 1632), présentait dans ces élections Fernando Rosas, un professeur d'histoire à l'université de Coïmbre. Celui-ci a obtenu 2,98 % des voix, un résultat supérieur au 1,9 % des élections européennes de 1999 et aux 2,46 % des législatives d'octobre de la même année, où il avait obtenu deux députés dans la circonscription électorale de Lisbonne. Il faut rappeler qu'en 1991, en même temps que le PCP obtenait 12,92 % des voix, le candidat de l'UDP, Carlos Marques, en avait eu 2,57 %.

La campagne de Rosas a surtout porté sur la nécessité de rénover la politique, ce que symbolisait son slogan : "Une gauche qui a de la gueule". Tout en critiquant le patronat, la droite et le gouvernement et en défendant un certain nombre de revendications sociales et concernant les problèmes de société, Rosas a évité de s'en prendre à Sampaio, disant même dans un de ses manifestes qu'il ne se serait jamais présenté s'il y avait eu un risque que Sampaio soit battu par la droite.

La critique du candidat du PCTP-MRPP, une organisation d'origine maoïste très anticommuniste, a été un peu plus vigoureuse et se référait à une position de classe, comme à chaque fois. Son résultat, 1,59 % des voix, montre qu'il a rencontré une petite audience.

Partager