Samedi 14 décembre, un cyclone a ravagé Mayotte. À 8 000 km de Paris, c’est le département le plus pauvre de France. Les bidonvilles et les maisons de tôle qui abritaient un tiers de la population ont été soufflés. Des milliers de morts sont à redouter car beaucoup de sans-papiers ont eu peur de se rendre dans les abris proposés par la préfecture… par crainte d’être expulsés ! Car oui, le gouvernement français, loin de combattre la misère, mène une véritable guerre contre les pauvres qui viennent des îles voisines des Comores.
Malgré l’aide d’urgence apportée par les secours, la population est plongée dans une tragédie. Tous ses problèmes quotidiens vont être décuplés : la misère, les pénuries, les épidémies. Les autorités s’inquiètent de ce qu’elles appellent les « pillages ». Mais qu’elles apportent des vivres, de l’eau, de quoi déblayer et reconstruire des logements, en dur cette fois, et il n’y aura pas de pillage !