Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse (Paris 19ème) - Effectifs supplémentaires et salaires : Des débrayages réussis29/03/20022002Journal/medias/journalnumero/images/2002/03/une1757.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse (Paris 19ème) - Effectifs supplémentaires et salaires : Des débrayages réussis

A la CNAV (Caisse nationale d'assurance vieillesse) à Paris 19ème, dans le secteur du Traitement des données sociales (TDS), un conflit s'est installé depuis cinq semaines. Ce secteur, qui rassemble près de 100 personnes, s'occupe de récupérer les déclarations des salaires que les entreprises ont obligation de faire chaque année. Le rôle de la CNAV est de porter au compte de chaque salarié les sommes versées et les trimestres acquis qui serviront, le moment venu, au calcul de la retraite.

Le personnel de ce secteur revendique des effectifs supplémentaires et la revalorisation de ses qualifications professionnelles par l'octroi d'un coefficient supérieur qui se traduira par 305 euros (2000 F) d'augmentation pour tous.

Ce conflit rassemble la majeure partie du personnel lors de chaque débrayage organisé. Le dernier, d'une demi-journée, a été un succès et le DRH, qui tenait une réunion de délégation du personnel, a dû servir d'intermédiaire, sous la contrainte des grévistes, pour qu'une entrevue soit programmée le plus rapidement possible avec le directeur de la CNAV. Une première fois, le DRH est revenu avec une proposition fixée pour la semaine suivante, l'ensemble des grévistes a refusé. Il a dû y retourner et, comme par miracle, un rendez-vous était possible le lendemain pour 11 heures, mais avec le directeur délégué. L'ensemble des grévistes n'acceptait ce rendez-vous qu'à une condition : que le directeur-général nous reçoive les jours suivants.

Le lendemain, le directeur délégué nous transmettait une date pour le 2 avril. L'entrevue terminée, qui n'apportait rien comme réponse aux revendications, l'ensemble du personnel décidait d'un nouveau débrayage pour le mardi 26 mars, afin que le rendez-vous du 2 avril soit ramené à une date plus proche.

On en était là le lundi 25 mars. On ne sait pas ce que donnera la suite du mouvement, mais nous sommes sûrs que la direction ne s'en sortira pas avec du saupoudrage, comme elle a l'habitude de le faire.

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