En Guadeloupe, depuis la rentrée, les personnels de l'Education nationale - enseignants mais aussi administratifs, ouvriers d'entretien, etc.- étaient en grève. Les fédérations de parents d'élèves s'étaient associées au mouvement.

Ils réclamaient la création de 527 postes, nécessaires au bon fonctionnement des établissements, à savoir 104 postes pour les IATOSS (ingénieurs, administratifs, techniciens, ouvriers, service et santé), dont 73 induits par la réduction du temps de travail ; 88 postes dans le primaire et 190 dans le secondaire, auxquels s'ajoutaient 145 postes, obtenus il y a quatre ans dans le cadre d'un plan de rattrapage, et toujours pas pourvus.

Durant deux semaines, les grévistes ont donc bloqué la rentrée scolaire ; les portes des établissements étaient fermées et le site du rectorat était occupé en permanence. Le 13 septembre, une imposante manifestation avait réuni 7 000 personnes à Pointe-à-Pitre.

A l'issue de ce mouvement, les grévistes ont obtenu 261 postes supplémentaires. Une mission ministérielle doit également se rendre dans l'île début octobre pour étudier les besoins.

Les grévistes et les parents d'élèves sont donc satisfaits ; leur mouvement a permis de débloquer quelque peu la situation. La grève a donc été suspendue, dans l'attente des résultats de la mission qui devra établir un échéancier pour l'attribution des postes manquants.