GAL : La justice prend son temps11/10/20022002Journal/medias/journalnumero/images/2002/10/une1784.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

GAL : La justice prend son temps

Un réfugié politique basque de nationalité espagnole, victime de deux tentatives d'assassinat en 1985 et 1986 à Saint-Jean-de-Luz et à Ciboure, ayant porté plainte contre deux chefs de la police espagnole et un policier français du commissariat de Hendaye, aujourd'hui retraité, a obtenu au bout de six ans d'enquête la mise en examen de ce dernier pour " complicité de tentative d'assassinat ".

Entre 1983 et 1987 en effet, de prétendus " Groupes antiterroristes de libération " (GAL) commirent une trentaine d'attentats dans le sud-ouest de la France, provoquant 28 morts, presque tous des réfugiés basques que ces attentats visaient et quelques passants étrangers à tout cela. Les hommes de main de ces GAL, des malfrats du milieu bordelais recrutés par la police espagnole pour éliminer sur le territoire français des Basques soupçonnés d'être liés à l'ETA, auraient été informés, contre rémunération, par des policiers français, des faits et gestes et des adresses de ces réfugiés.

La justice française a condamné les hommes de main du GAL, mais ne s'est jamais montrée très curieuse des liens que certains policiers français auraient entretenus avec les GAL et la police espagnole.

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